Composteur collectif vs lombricomposteur

Composteur lombricomposteur
Image libre de droits by Ben_Kerckx, source pixabay.com

Chez nous, les légumes sont bien présents dans nos menus (sans pour autant être végétariens). De plus, nous cuisinons tout maison. Bref, la poubelle se remplit vite. Composter est donc rapidement devenu une solution à explorer. Entre lombricomposteur et composteur collectif, nous avons hésité longtemps pour, finalement, opter pour le lombricomposteur avant de rejoindre un composteur collectif. Partage d’expérience pour choisir l’option qui vous convient le mieux.

Lombricomposteur, la solution compostage à domicile

Avoir notre composteur à la maison était la promesse du lombricomposteur. Nous avons cédé aux sirènes des jolis et grassouillets lombrics. En quelques semaines, notre lombricomposteur fournissait un jus marron : il tournait bien. Néanmoins, les moucherons se sont aussi invités chez nous. C’était nettement moins cool ! Une vraie galère. Impossible de trouver des solutions saines pour les éradiquer.

Les raisons de cette invasion ont été rapidement identifiées : nous mettions toutes nos épluchures de fruits. Pour un lombricomposteur installé dans une cuisine ou dans un cellier, ce n’est pas l’idée du siècle. Notre lombricomposteur était trop humide. De plus, nous n’avions pas assez de matière sèche (rouleaux de papier de toilette ou boites d’œufs). J’en étais rendue à en demander à tout le monde : c’était devenu la denrée rare !

Malgré tous mes efforts pour sauver mes lombrics, je dus me faire une raison : ils mouraient les uns après les autres. En quelques mois, mon aventure de lombricompostage était finie. J’ai gardé tout de même mon installation pensant le relancer. Cependant, le souvenir des moucherons était vraiment tenace (oui, une fois le lombricomposteur vide, les moucherons avaient mystérieusement disparu).

Composteur collectif, la solution compostage associative

À Lyon, L’Émir est une des associations qui portent des projets de composteur collectif urbain. Durant le premier confinement, j’ai décidé de m’inscrire sur la liste d’attente du composteur urbain situé à 2 minutes de chez moi. Patiemment, j’ai attendu. À la veille (disons la semaine précédente) du deuxième confinement, j’ai obtenu une place pour notre foyer. Enfin !!! En fait, non : l’attente n’a pas été si longue. La bonne nouvelle : ma poubelle allait enfin suivre une cure d’amaigrissement et ma conscience écologique reprendre du poil de la bête. Le p’tit bémol était l’horaire des permanences. Je vais vider mon seau le lundi entre 19 h 00 et 20 h 00 (en période de couvre-feu, c’est un petit peu différent). Ce n’est pas l’horaire qui me convient le mieux, mais c’est difficile dans ce type de situation de faire mieux. Je me suis adaptée et j’en suis bien contente. Participer à un composteur collectif urbain est un engagement : venir régulièrement vider son bioseau (idéalement à chaque permanence), assurer au moins 2 permanences par an, participer à l’un des retournements du composteur.

Question moucherons : sachez qu’il y en a aussi dans un composteur collectif. La bonne nouvelle est qu’ils ne sont plus chez moi !

Composteur urbain, essayer c’est l’adopter

Cela fait 3 mois que je suis membre d’un composteur collectif. Pour rien au monde, je relancerais un lombricomposteur. C’est tellement plus simple d’aller vider le bioseau et de n’avoir aucun désagrément chez moi. Mon rêve (avec plusieurs de mes voisins) seraient de convaincre l’ensemble des copropriétaires de notre résidence d’installer un composteur collectif dans notre jardin… Doux rêve ? Je veux y croire.

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