Depuis le début de l’année, je me suis donné comme challenge de lire un livre par mois. J’aime lire. Je lis. Pourtant, en faisant un petit bilan de mes lectures sur les dernières années, j’ai constaté que je lisais des revues et beaucoup de livres traitant de référencement naturel, d’orthographe, de pédagogie et de neurosciences. La littérature était un peu passée à la trappe. J’ai donc repris ma pile à lire et je suis tombée sur Les Bienveillantes de Jonathan Littell et ses 894 pages. Petit retour sur ce pavé !
Sur les pas d’un bourreau de la seconde Guerre Mondiale
Avec Les Bienveillantes, vous découvrez Maximilien Aue, officier de la SS. Roman écrit à la première personne, Les Bienveillantes narre le parcours de ce bourreau : la Shoah par balles en Ukraine en 1941, la bataille de Stalingrad en 1943, les camps d’extermination et Auschwitz, la chute de Berlin en 1945… Ce roman embarque le lecteur en pleine seconde Guerre Mondiale du côté des Nazis et suit la chronologie du front de l’Est avec l’avancée soviétique vers l’Allemagne.
Les Bienveillantes, un malaise persistant
Je ne vais pas vous mentir : j’ai plusieurs fois (surtout au début) fermé ce livre en me disant que je ne le finirais. La première partie « Toccata » est une vraie torture. Totalement dénué de mauvaise conscience, Maximilien Aue raconte la vie ordinaire des massacres en Ukraine. Certes, il somatise : il a des vomissements. Mais, il ne cherche pas à se justifier : il fallait le faire alors il l’a fait. La partie « Air », dans la deuxième moitié du roman, raconte les obsessions sexuelles du héros. Même si ce passage permet de mieux comprendre certains aspects de la vie de Maximilien Aue, je l’ai trouvé trop long et sans intérêt. C’est la partie que j’ai lue le plus rapidement tant elle me dérangeait.
Un roman pour réfléchir
Prix Goncourt 2006, Les Bienveillantes de Jonathan Littell est néanmoins un roman bluffant. Pour quelles raisons ? Il permet de mieux connaitre cette partie de l’histoire de la seconde Guerre Mondiale qui est très peu traitée dans les programmes scolaires. Par ailleurs, il donne matière à réflexion sur l’humanité et les racines du mal.
D’autres lectures sur la seconde Guerre Mondiale
Les livres sur la seconde Guerre Mondiale ne manquent pas. Voici quelques-uns que j’ai lus et que je vous recommande :
- Si c’est un homme de Primo Levi ;
- Inconnu à cette adresse de Kressmann Taylor ;
- Histoire des grands-parents que je n’ai jamais eus d’Ivan Jablonka ;
- W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec ;
- L’Homme de Lyon François-Guillaume Lorrain.
PS : je teste une affiliation avec Decitre… Si vous cliquez sur un lien et que vous commandez chez Decitre, je reçois un petit % qui m’aide à faire vivre le blog. Un énorme merci d’avance !