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Visiter l’île Saint-Honorat : un joyau de la Côte d’Azur

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Monastère fortifié – Île Saint-Honorat

Située au large de Cannes, l’île Saint-Honorat est un véritable havre de paix qui attire les amoureux de la nature, les passionnés d’histoire et les amateurs de tranquillité. Entre plages de sable fin, vestiges historiques et vie monastique, cette île de l’archipel de Lérins préservée de la baie de Cannes, entourée d’eaux turquoise et de pins parasols, offre un visage méconnu de la région PACA. Visiter l’île Saint-Honorat est une escapade incontournable en Méditerranée. Prêt pour la grande traversée ?

Un peu d’histoire

L’histoire de l’île remonte au Ve siècle, lorsque Saint Honorat y fonda un monastère. Le monastère fortifié, avec son abbaye, son cloître et ses chapelles, est un témoignage vivant de l’histoire médiévale de la région. Riche d’une histoire vieille de seize siècles, l’abbaye de Lérins aujourd’hui une communauté d’une vingtaine de moines cisterciens dont la moyenne d’âge est comprise entre 40 et 50 ans. Cette communauté monastique œuvre pour transmettre son patrimoine aux générations futures. L’un de ses projets phrases est la restauration du monastère fortifié, l’un des monuments remarquables de l’île Saint-Honorat. D’ailleurs, en juillet 2016, le hashtag #JaimeLérins a conquis les réseaux sociaux : instagram, twitter, facebook. Cette opération avait pour objectif de faire connaître l’île et de récolter des fonds pour restaurer la tour-monastère.

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Église Sainte-Marie – Île Saint-Honorat

L’île Saint-Honorat : un paradis naturel et historique

Des deux îles de Lérins, c’est l’île Sainte-Marguerite qui séduit le plus les touristes. Alors pourquoi suis-je allée sur l’île Saint-Honorat ? Une amie est venue passer quelques jours dans le Sud avec moi : elle voulait profiter de son séjour pour allier vacances et travail. Quelle idée ! Guide au Musée des Plans-Reliefs à Paris, elle souhaitait réaliser un reportage photos. Récemment nettoyée, la maquette de l’île Saint-Honorat montre aux visiteurs les détails de fortification de cette petite île française : l’occasion était trop belle pour ne pas aller sur place voir ce qui restait de ces témoignages architecturaux ! En visite « officielle », nous avons été accueillies par Samuel Bouton, chargé du développement commercial de l’abbaye de Lérins, et par le frère Vincent, la mémoire de l’île Saint-Honorat.

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Vue depuis le monastère-fortifié – Île Saint-Honorat

Visiter l’île Saint-Honorat est une immersion dans un cadre naturel exceptionnel. L’île, d’environ 40 hectares, est recouverte d’une végétation luxuriante composée de pins d’Alep, d’eucalyptus et de palmiers. Idéal pour se promener le long des sentier et pour profiter des vues panoramiques sur le littoral méditerranéen et les eaux cristallines de la baie de Cannes.

Comment aller à l’île Saint-Honorat ?

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Visiter l’île Saint-Honorat nécessite un peu de préparation pour profiter pleinement de cette escapade. Les départs pour l’île se font depuis le vieux port de Cannes : une navette vous conduit à l’abbaye de Lérins toutes les heures. Le trajet dure une quinzaine de minutes. Les billets peuvent être achetés à l’embarcadère ou en ligne, avec des tarifs réduits pour les enfants et les groupes. Au cours de cette traversée, vous pourrez admirer Cannes vue de la mer, l’île Sainte-Marguerite puis voir apparaître progressivement l’île Saint-Honorat. L’île est ouverte toute l’année, mais il est conseillé de vérifier les horaires des navettes depuis le site.

Quel est le prix du trajet en bateau ?

Pour aller sur l’île Saint-Honorat, vous devez prendre le bateau. Le tarif du billet aller-retour est de :

  • 19 euros pour les adultes
  • 16 euros pour les jeunes de 13 à 18 ans
  • 12 euros pour les enfants de 8 à 13 ans
  • 9 euros pour les petits de 4 à 8 ans
  • gratuit pour les moins de 4 ans

Bon plan : en achetant votre billet en ligne, vous économisez 1,50 euro sur le billet adulte.

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Vue sur l’abbaye depuis le monastère fortifié – Île Saint-Honorat

Peut-on visiter l’île Saint-Honorat en voiture ?

Non. Une fois sur l’île, tout se fait à pied. Il n’y a que deux vélos : celui du garde et celui des moines pour leur activité physique. Néanmoins, n’ayez crainte : il ne faut qu’une heure pour faire le tour de l’île ! Au cours de votre balade, vous verrez les vignes (un tiers de la surface), l’une des sept chapelles disséminées sur l’île dont certaines sont ouvertes au public, le monastère fortifié unique en Europe, les fours à boulet. Si l’envie et le temps vous le permettent, vous pourrez aussi assister à une messe dans l’église Sainte-Marie.

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Vignes et oliviers – Île Saint-Honorat

Peut-on dormir à l’abbaye de Lérins ?

Fidèle à sa vocation hospitalière, la communauté de l’abbaye de Lérins propose des retraites, en particulier pour la révision des examens. Durant l’été, vous croiserez certainement au cours de votre passage les JAL, Jeunes accueil Lérins. Pendant 18 jours, ces jeunes vivent à proximité des moines et participent à l’accueil des visiteurs, en particulier sous forme de visites guidées.

Pour visiter l’île Saint-Honorat et profiter de votre séjour sur la Côte d’Azur, voici une sélection d’hébergements à proximité de Cannes :

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Récolte de lavande – Île Saint-Honorat

Que faire après une journée sur les îles de Lérins ?

La Côte d’Azur est l’une des régions les plus touristiques de France. Et, si les plages sont l’une des principales attractions, il y a tant d’autres trésors à découvrir comme le Vieux-Nice , la Villa Euphrussi de Rothschild ou le cloître de la cathédrale de Fréjus. Je vous recommande aussi de visiter Antibes et Saint-Paul-de-Vence qui sont des lieux emblématiques de la Côte d’Azur.

Visiter l’île Saint-Honorat est une expérience inoubliable qui allie découverte culturelle et détente. Que l’on soit attiré par la sérénité de la vie monastique, l’histoire riche et fascinante de l’île ou les paysages méditerranéens idylliques, chacun y trouvera son bonheur. Entre les eaux turquoise, les plages de sable fin et les sentiers ombragés, l’île offre un cadre parfait pour se ressourcer et se déconnecter de la foule de la Côte d’Azur en été.

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Intérieur du monastère fortifié et vue sur l’église Sainte-Marie – Île Saint-Honorat

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L’histoire de Lyon en cinq dates

Histoire de Lyon basilique de Fourvière
Basilique Notre-Dame de Fourvière – Lyon

Depuis sa fondation au milieu du premier siècle avant notre ère, Lyon n’a cessé de se métamorphoser. Dès lors, quelles dates retenir pour se faire une idée de la richesse de son passé ? Plongée dans l’histoire de Lyon, une cité aux mille facettes, où chaque ruelle pavée résonne des échos lointains de son riche passé.

43 avant notre ère : fondation de Lugdunum ou début de l’histoire de Lyon

Au cœur du Ier siècle avant notre ère, la cité de Lyon naît des cendres de la Guerre des Gaules (58-52), orchestrée par le célèbre Jules César. Quelques mois après son assassinat, le Sénat romain estime que l’armée de César est dangereuse. Il confie à Lucius Munatius Plancus la mission de fonder une nouvelle colonie sur la colline de Fourvière. La nouvelle colonie, baptisée Colonia Copia Felix Munatia, puis Colonia Copia Lugdunum, devient rapidement le joyau de la Gaule romaine.

De ce moment important de l’histoire de Lyon, les fouilles archéologiques ont révélé de nombreux trésors romains :

  • le plus ancien théâtre de Gaule (rue Cléberg)
  • les thermes (rue des Farges)
  • des mausolées (place Wernet)

Sur la colline de la Croix-Rousse sont conservés les vestiges de l’amphithéâtre des Trois Gaules, là où se réunissaient les représentants des soixante nations gauloises pour célébrer le culte à Rome et à Auguste.

Le musée Lugdunum renferme une magnifique collection de stèles, de statues, de bronzes et de mosaïques de l’époque gallo-romaine à Lyon. C’est un des plus beaux musées de la ville. Ouvert du mardi au dimanche, son entrée est gratuite pour les détendeurs de la Lyon CityCard 24 h/ 48 h/ 72 h/ 96 h.

1528 : découverte des Tables claudiennes sur les pentes de la Croix-Rousse

En 1528, deux fragments de plaques bronze révèlent les Tables claudiennes, offrant une fenêtre fascinante sur le discours de l’empereur Claude à Rome en 48 devant le Sénat. L’empereur donne l’accès à la magistrature aux élites gauloises.

Ces vestiges, dévoilés par Roland Gribaux, marchand drapier, trônent aujourd’hui au musée Lugdunum sur Fourvière. Ils sont les témoins silencieux d’une époque où les élites gauloises accédaient à la magistrature.

Il est aussi aussi de voir des reproductions des Tables claudiennes dans la cour intérieure du musée de l’Imprimerie (13, rue de la Poulaillerie – 69002). D’ailleurs, si vous avez l’occasion, je vous recommande de visiter ce musée dont la collection est reconnue au niveau internationale. Il présente au public l’évolution des procédés d’impression depuis la fin du Moyen Âge ainsi que des documents imprimés rares et exceptionnels. Son entrée est, elle aussi, incluse dans la Lyon CityCard.

1853 : percement de la rue Impériale

Au XIXe siècle, un souffle de modernité parcourt l’histoire de Lyon, incarné par le préfet Claude-Marius Vaïsse. Le percement de la rue de la République, autrefois Impériale, transforme la Presqu’île en un véritable chef-d’œuvre urbain, reléguant au passé les zigzags des rues et les traboules de la Presqu’île. La rue de la Ré, petite nom donnée par les Lyonnaises et Lyonnaises, et sa parallèle, la rue du Président Édouard Herriot (ancienne la rue de l’Impératrice) relient la place des Terreaux à la place Bellecour. 

Et si ces belles rues bien droites sont là aujourd’hui, c’est pour une seule raison : faciliter les charges de la cavalerie en cas d’émeutes. Les révoltes des Canuts des années 1830 ont profondément marqué les puissants. 

1872 : pose de la première pierre de la basilique de Fourvière

En 1872, c’est un moment important de l’histoire de Lyon avec la pose de la première pierre de la basilique Notre-Dame de Fourvière. Cette cérémonie solennelle a été le point de départ d’une entreprise audacieuse qui donne naissance à l’un des monuments les plus emblématiques de la ville. À la tête de cette entreprise visionnaire se trouvait l’architecte Pierre Bossan

Depuis le Moyen Âge, le site est dédié au culte mariale avec la fondation d’une chapelle en 1168 par Olivier de Chavannes. Par ailleurs, lors d’une épidémie de peste au début du XVIIe siècle, les échevins font un vœu : venir en pèlerinage annuel à Fourvière si la peste cesse. Chaque 8 septembre, les échevins (et maintenant le maire et les conseillers municipaux) respectent cet engagement en se rendant en haut de la colline de Fourvière.

Mais, le jour qui représente le plus l’attachement des Lyonnaises et Lyonnais à la basilique de Fourvière est le 8 décembre quand, à la nuit tombée, la ville s’illumine à la lueur des bougies. Ce jour-là, en 1852, c’est l’inauguration de la statue en or de Marie réalisée pour orner le clocher de l’église de Fourvière. Mais, la pluie s’invite à la fête. Les Lyonnaises et Lyonnais refusent de la reporter et déposent leurs lumignons sur le bord de leurs fenêtres. Depuis, la tradition perdure… C’est devenu la Fête des Lumières.

1993 : inauguration de l’Opéra de Lyon

En 1826, un incendie ravage l’Opéra de Lyon réalisé par Soufflot. Pour le remplacer, Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet se voient confier la construction du nouveau bâtiment, inauguré en 1831. En 1986, face à la vétusté de l’édifice, un concours de réhabilitation est lancé. Jean Nouvel le remporte est décide ne conserver que la façade et le foyer du public. Avec cinq étages en sous-sol, sept cachés derrière la façade et six sous la verrière, l’Opéra de Lyon marie avec succès classicisme et modernité.

Lyon histoire infographie
Chronologie de l’histoire de Lyon

Connaissez-vous l’origine du nom de Lyon ?

Lugdunum est le nom latin de Lyon. Au cours de l’Antiquité, d’autres villes françaises s’appelaient ainsi : Laon (Lugdunum Clavatum) et Saint-Bertrand-de-Comminges (Lugdunum Convenarum).

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À la découverte du Grand Temple de Lyon

Grand Temple Lyon Protestantisme
Intérieur du Grand Temple de Lyon

Découvrir le Grand Temple de Lyon, c’est s’immerger dans une histoire riche et mouvementée, où les racines de la foi protestante ont profondément marqué son édification. Au cœur de la ville, ce lieu sacré incarne la diversité et la vitalité de la communauté protestante lyonnaise, dont l’histoire s’entrelace avec des figures emblématiques telles que Blandine, Pierre Valdo, et Martin Luther.

Au sommaire :

Petit point historique du protestantisme en France et à Lyon

Blandine est l’une des premières chrétiennes connues à Lyon : elle a été jugée en 177 et connu le martyr dans l’amphithéâtre de Lyon (sur les pentes de la Croix-Rousse). Au cours du Moyen-Âge, Pierre Valdo, riche marchand drapier lyonnais, cède toute sa richesse aux pauvre et prêche les Évangiles. Considéré aujourd’hui comme « pré-Réformateur », il finance l’une des traductions en langue vernaculaire, le franco-provençal, de la Bible.

Au XVIe siècle, les imprimeurs et quelques notables lyonnais adhèrent à la Réforme. Entre 1592 et 1598, la France est déchirée par les Guerres de Religion qui opposent Protestants et Catholiques. Au-delà des aspects théologiques, ces affrontements sont aussi alimentés par des tensions politiques. En 1598, la signature de l’Édit de Nantes par le roi Henri IV instaure une trêve, fragile, et accorde une certaine tolérance  religieuse dans le royaume de France.

Moins d’un siècle plus tard, en 1685, le culte réformé est interdit en France avec la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV. Sous l’influence de Colbert et de l’Église catholique, le roi prend cette décision pour asseoir son autorité et favoriser l’uniformité religieuse. Cette décision entraîne de nouvelles répressions partout en France, des conversions forcés et, aussi, des départs massifs des Huguenots vers d’autres pays.

Au cours de la Révolution française, la liberté de conscience est accordée aux citoyens dans la Déclaration des Droits de l’Homme (1789) puis la liberté de culte (1791). En 1803, la Ville de Lyon attribue un lieu de culte, la loge du Change située place du Change dans le Vieux-Lyon.

Construction du Grand Temple

Lors du rétablissement du culte à Lyon, les Protestants sont peu nombreux. Cependant, à partir de la seconde moitié XIXe siècle, la communauté se développe avec le retour des bourgeois expatriés en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas et l’exode rural conduisant de nombreux Protestants drômois et ardéchois à s’installer à Lyon.

En 1872, le temple du Change est trop petit pour accueillir toute la communauté lors des cultes. Le conseil presbytéral décide de construire un nouveau temple sur la rive gauche de Lyon, quartier en expansion, et d’acheter un terrain aux Hospices civils de Lyon. Entre 1880 et 1884, la construction du Grand Temple est confiée à un architecte lyonnais, protestant et diacre, Gaspard André : il a aussi construit le théâtre des Célestins.

Le projet initial du Grand Temple de Lyon

Le Grand Temple tel qu’on le connait aujourd’hui est bien différent du projet initial. Il devait comprendre :

  • le temple et ses dépendances (sacristie, salle du conseil presbytéral) ;
  • deux écoles protestantes (une pour les filles, une pour les garçons) ;
  • un asile, terme utilisé pour désigner les crèches à cette époque.

Au cours de la construction, des adaptations ont eu lieu : le projet d’écoles a été abandonné autour de 1881 car les Protestants décidèrent d’adhérer au projet d’écoles publiques et laïques (loi du 23 mars 1882 dite de Jules Ferry). Il a été aussi ajouté un logement pour le pasteur et un ensemble de salles pour les plus démunis : un vestiaire pour les indigents, une bibliothèque populaire.

Le Grand Temple de Lyon est classé au titre des monuments historiques depuis 2011. Après d’importants travaux de restauration, il a réouvert ses portes à l’automne 2012.

Circulez, il n’y a rien à voir 

Lorsqu’on rentre dans un lieu de culte protestant réformé, on est souvent surpris par l’absence de statues, d’icônes, de tableaux, de cierges. Même la croix est dépourvue de représentation du Christ. Pourquoi ? Ici, l’important est ce que l’on écoute et non ce qu’on voit. En observant l’intérieur du Grand Temple, vous y retrouvez les piliers de la foi protestante :

  • la Bible, placée sur la table de communion. D’ailleurs, en levant les yeux vers les murs et le plafond, des versets bibliques sont repris. Nous y voyons aussi les noms des prophètes de l’Ancien Testament (au-dessus de la tribune ouest), des disciples (au-dessus des tribunes sud et nord), des évangélistes (à la base de la coupole), des réformateurs (de chaque côté de l’orgue);
  • la communion autour de la table. Chez les Protestants, il n’y a que deux sacrements : le baptême et la cène. Au Grand Temple, la cène (la partage du pain et du vin) a lieu deux fois par mois ;
  • la disposition des bancs en carré autour de la chaire et de la table de communion car l’assemblée est partie prenante lors de la célébration du culte, chacun a son importance au sein de la communauté ;
  • la croix sur la table de communion où le Christ crucifié n’est pas représenté. Chez les Protestants, il s’agit de mettre l’accent sur la victoire contre l’injustice, le fanatisme religieux, les persécutions, la douleur… Le symbole de la croix est présent par touches discrètes dans la décoration intérieure du Grand Temple, en particulier sur l’orgue.

L’intérieur du Grand Temple est à l’image de celui des intérieurs de lieu culte dans le milieu protestant. 

Pourquoi les Protestants n’utilisent pas le mot « église » ?

En France, les Protestants utilisent le terme « temple » pour désigner leur lieu de culte afin de se distinguer des Catholiques. Pourtant, dans les autres pays, le terme « église » s’utilise autant pour les lieux de culte protestant que catholique.

Les Protestants et les Catholiques sont tous des Chrétiens. La principale différence réside dans leurs croyances théologiques et leurs pratiques religieuses, en particulier en ce qui concerne l’autorité religieuse, la foi, et les sacrements. 

Même si les communautés chrétiennes ont des différences au niveau théologique, elles ont en commun leur foi chrétienne et cheminent toutes vers l’œcuménisme. De même, les groupes protestants accueillent sans aucune distinction les personnes qui entrent dans un temple, peu importe leur confession religieuse. Il est donc possible de participer à un culte protestant si vous êtes curieux de découvrir la liturgie protestante.

Aspect

Catholiques

Protestants

Autorité religieuse

Reconnaissent l’autorité du pape et du Magistère

Rejettent l’autorité du pape, mettent l’accent sur l’autorité suprême de la Bible, encourageant souvent l’interprétation individuelle des Écritures

La foi et le salut

La foi et les bonnes œuvres sont nécessaires pour le salut

Mettent l’accent sur la justification par la foi seule, considérant la foi en Jésus-Christ comme suffisante pour le salut, avec les bonnes œuvres comme une conséquence de la foi

Sacrements

Reconnaissent sept sacrements

Reconnaissent généralement deux sacrements : le baptême et la Cène, bien que cela puisse varier selon la tradition protestante

Culte et liturgie

Liturgie riche avec des rituels formels

Pratiques liturgiques variées, pouvant aller du formel à l’informel, dépendant de la tradition protestante

Lyon Grand Temple Protestantisme
Autel du Grand Temple

Où se trouve le Grand Temple ?

Ce temple de l’Église réformée ouvre ses portes sur le Rhône. Situé au 3, quai Victor Augagneur dans le 3e arrondissement de Lyon.

Comment y aller ?

En métro, en voiture ou à vélo, vous avez l’embarras du choix pour aller au Grand Temple de Lyon. La location, en plein cœur de Lyon, en fait un site facile d’accès, en particulier, en transports en commun ou à vélo.

En transports en commun

Pour rejoindre le Grand Temple de Lyon, vous pouvez prendre :

  • le métro : descendre à la station Cordeliers (ligne A) et traverser le Rhône
  • le tramway : descendre à la station Liberté (ligne T1)

En voiture

Autour du Grand Temple, il y a plusieurs places de parking. Il est aussi possible de laisser votre voiture dans le parc de stationnement de Cordeliers.

À vélo

Le vélo est l’un des moyens de transport les plus agréables pour aller au Grand Temple de Lyon. À ses pieds passe l’une de principales voies cyclables sécurisées de la métropole lyonnaise. De nombreux parkings à vélos sont présents à proximité.

Quand visiter le Grand Temple ?

Le Grand Temple de Lyon est ouvert pendant les horaires de culte, soit généralement le dimanche matin. Si vous souhaitez le visiter en dehors de ces horaires, je vous recommande de contacter l’équipe presbytérale.

Malgré sa façade majestueuse ouvrant sur le Rhône, le Grand Temple de Lyon est un des monuments méconnus de Lyon. Ce lieu de culte protestant mérite le détour pour comprendre les différences entre toutes les branches du christianisme.

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Que faire en février avec des enfants à Lyon ?

Musée lyon vacances enfants
Image libre de droit, source pixabay.com

Le froid, la grisaille… Nous avons souvent envie de rester au chaud l’hiver. Pourtant, nos enfants et ados ont besoin de se divertir, de courir ou d’explorer de nouveaux mondes. Lors des vacances de février avec des enfants à Lyon, vous avez le choix entre de nombreuses activités pour occuper toute la famille. Faites le plein d’idées de sortie pour préparer les vacances d’hiver avec vos enfants.

Au programme :

Plonger dans l’Aquarium de Lyon

Peu importe la saison, l’Aquarium de Lyon mérité toujours une visite. Quel plaisir de voir les poissons évoluer tranquillement dans les bassins. C’est toujours un émerveillement pour les petits et les grands. À toutes vacances scolaires de la zone A, l’équipe pédagogique de l’Aquarium de Lyon propose des animations pour les enfants.

Suivre une visite contée de Lyon

On aime tous écouté des histoires. Avec Cybèle, vous allez remonter le temps et découvrir tous les secrets de Lyon avec leurs visites contées. Pendant toutes les vacances, les guides-comédiens vous proposent des visites guidées insolites à suivre avec des enfants :

  • à partir de 10 ans : la Croix-Rousse, le Vieux-Lyon, Lyon sous l’occupation
  • à partir de 8 ans : l’Hôtel-Dieu
  • à partir de 6 ans : le Vieux-Lyon, le théâtre antique

Voir le monde en miniature à Mini World Lyon

Sur plus de 3 000 m², le plus grand parc de miniatures animées de France vous attend pour vos vacances en famille à Lyon. Lieu 100 % pensé pour les famille, Mini World Lyon va vous surprendre par la qualité des détails. Cette sortie adaptée pour les enfants à partir de 3 ans est féérique : chaque univers s’anime sous vos yeux avec la circulation des trains, l’alternance jour-nuit…

Rire avec Guignol en février avec des enfants à Lyon

La plus célèbre des marionnettes lyonnaises vous attend sur scène. Personnage emblématique de la culture lyonnaise, Guignol est créé au début du XIXe siècle par Laurent Mourget. Les spectacles de Guignol et de son acolyte, Gnafron, connaissent un succès immédiat. Pour assister à l’une de ses représentations, vous avez deux adresses à tester durant les vacances d’hiver :

Se défouler pendant les vacances d’hiver

S’il fait trop froid pendant les vacances scolaires pour aller dans une aire de jeux en plein air, j’ai plusieurs solutions de repli. En février avec des enfants à Lyon, il y a toujours une activité sportive pour les dégourdir :

Se faire un film avec des enfants à Lyon

Quoi de mieux, quand il fait froid en février avec des enfants à Lyon, que d’aller voir un bon film au cinéma. La référence, selon moi, est l’Institut Lumière avec sa programmation Cinématokid. La sélection de films vaut vraiment le détour et est adapté à tous les âges. D’autres cinémas proposent des films à voir en famille pendant les vacances, comme Le Comoedia et Le Toboggan.

Visiter un musée en famille durant les vacances

À Lyon, il y a toujours un musée à visiter pendant les vacances scolaires. C’est l’occasion de découvrir la richesse de leurs collections ou de participer à un atelier.

Musée des Confluences ouvert tous les jours

Pendant les petites vacances de la zone A, le musée des Confluences ouvre ses portes tous les jours au public de 10 h 30 à 18 h 30. Entre son parcours permanent et ses expositions temporaires, il y a toujours une bonne raison d’y aller. Pour accompagner les familles lors de leur visite, deux livrets-guides sont à disposition à l’entrée du parcours permanents :

  • Origines, les récits du monde
  • Espèces, la maille du vivant

Ce sont des très bons supports pour observer les objets et s’amuser. Petit conseil : glissez dans votre sac un stylo et quelques crayons de couleur.

Musée des Beaux-Arts

Avec le musée des Confluences, le musée des Beaux-Arts est une de mes musées préférés à Lyon. Située au cœur de la Presqu’île, ses collections sont les plus belles de France après celles du Louvre ! Celles que je préfère est l’Antiquité avec ses sarcophages égyptiens, la porte monumentale du temple de Médamoud…

Pour les vacances (les week-ends et les mercredis aussi), le musée propose de nombreux ateliers pour les enfants ou à partager en famille. Dès 18 mois, les tout-petits peuvent participer à une visite pensée 100 % pour eux.

Musée de l’illusion

Voici un musée qui devrait surprendre le jeune public ! Le musée de l’illusion, situé au Grand Hôtel-Dieu, vous fait une expérience immersive : vous allez découvrir tous les secrets des plus grandes illusions.

Sortir de Lyon le temps d’une journée

Et, si le temps d’une journée, vous partiez en excursion hors de Lyon ? Promis, vous n’irez pas faire une balade dans les bois 🙂 En train ou en voiture, vous avez accès de nombreuses destinations touristiques à faire avec des enfants depuis Lyon, comme :

Durant les vacances de février avec des enfants à Lyon, plongez dans l’amusement avec des activités ludiques et captivantes. Avec ces sorties familiales, vous allez profiter de chaque moment en famille et créer des souvenirs qui resteront gravés longtemps après la fin des vacances.

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