Envie de rejouer le Grand Bleu ? Direction le musée océanographe de Monaco.
Continue readingSearched For
Carnet de voyage : visiter la Corée du Sud
Embarquez dans le premier avion qui passe pour découvrir la Corée du Sud !
Continue readingQue faire à Pont-en-Royans, la porte du Vercors ?
Envie d’un séjour plein nature ? Direction Pont-en-Royans dans l’Isère
Continue reading8 femmes lyonnaises célèbres qui ont marqué l’histoire
À Lyon, les femmes ont marqué l’histoire. Découvrez les plus grandes Lyonnaises !
Continue readingOù manger au restaurant à Lyon pour la Saint-Valentin ?
Envie de faire un p’tit resto en amoureux ? Découvrez mes 3 restaurants préférés à Lyon
Continue readingMes 5 restaurants asiatiques à Lyon
Envie de vous régaler ? En route vers les meilleurs restaurants asiatiques de Lyon !
Continue readingNouvel Institut franco-chinois de Lyon
Connaissez-vous l’histoire entre Lyon et la Chine ? Non ! Direction alors le Nouvel Institut franco-chinois
Continue readingActivités en famille à Bonifacio, la belle Corse
Vous partez en Corse. Découvrez les activités à faire en famille à Bonifacio
Continue readingSeconde Guerre mondiale à Lyon : destruction des ponts en 1944
Pour enjamber ses deux « fleuves », Lyon s’est enrichi au fil du temps de nombreux ponts. D’une rive à l’autre, ils relient les différents quartiers de la ville. En septembre 1944, vingt-deux ponts ont été minés par la Wehrmacht. Les Lyonnais, comme la famille Dusson, ont immortalisé ces destructions grâce à la photographie. C’est un des épisodes forts de la Seconde Guerre mondiale à Lyon.
1940-1944, destructions alliées et allemandes à Lyon
Lyon connait très tôt, durant la Seconde Guerre mondiale, des dommages matériels. Dès le 10 mai 1940, l’aviation allemande bombarde l’aéroport de Bron. En 1944, l’aviation alliée bombarde à son tour des points stratégiques à Lyon et dans son agglomération : aéroport de Bron, gare de Vaise, voies ferrées, dépôt de carburant au Port Rambaud… Enfin, le 2 septembre 1944, l’armée allemande, en déroute, décide de détruire les ponts lyonnais. L’objectif était de ralentir l’avancée des troupes alliées. Depuis la fin du mois d’août 1944, la Wehrmart avait d’ailleurs interdit la circulation sur les ponts.
Dynamitage durant la Seconde Guerre mondiale à Lyon
Avant de quitter Lyon, l’armée allemande va minutieusement miner les ponts de la ville. Du sud vers le nord, les ponts sur le Rhône tombent les uns après les autres. Le pont de la Guillotière, le plus vieux pont de Lyon sur le Rhône, verra l’une de ses arches détruites. Plus haut sur le fleuve, le pont Wilson résiste et les artificiers allemands sont obligés de s’y prendre à deux fois pour le détruire. La deuxième phase de l’opération concerne les ponts sur la Saône : le pont de l’Homme de la Roche ne sera pas détruit car il était défendu par des résistants. Comme le mentionnent les Archives de Lyon, seuls trois ponts résisteront à l’assaut de l’armée allemande.
Reconstruction des ponts après la Seconde Guerre mondiale
Dès le lendemain de sa libération le 3 septembre 1944, Lyon s’organise pour reconstruire ses ponts, pour rétablir la circulation à l’intérieur de la ville. Ainsi, une structure métallique provisoire permet de réparer le pont de la Guillotière. Des ponts de bois vont aussi enjamber les « fleuves ». Un à un, tous les ponts de Lyon seront réparés. Seul le pont d’Ainay, sur la Saône, ne sera pas reconstruit. Devenu un pont fantôme, il est possible de voir les traces des culées de part et d’autre des rives de la Saône. Une plaque du côté de la Presqu’île nous apprend qu’il a été construit en 1899.
Quels sont les lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale à Lyon ?
Capitale de la Résistance, Lyon a été marqué profondément par la Seconde Guerre mondiale. Pour en savoir plus sur ce pan de l’histoire de la métropole, vous pouvez :
- visiter le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation
- suivre une visite contée sur la vie à Lyon sous l’occupation avec Cybèle
- vous recueillir devant la statue du Veilleur de pierre, à l’angle de la rue Gasparin et de place Bellecour. Il marque le lieu où furent exécutés 5 résistants français (dont Gilbert Dru) après l’explosion d’une bombe au café-restaurant « le Moulin à vent », le repaire de la Gestapo et les Miliciens
- découvrir le mémorial national de la Prison de Montluc créé pour rendre hommage aux résistants, Juifs et otages, victimes des nazis et du régime de Vichy
- vous rendre au mémorial Jean Moulin, maison où fut arrêté Jean Moulin par Klaus Barbie et la Gestapo le 21 juin 1943
Un grand merci à la famille Dusson de m’avoir permis d’utiliser ces clichés pour illustrer cet article et à Vanessa Brossard de me les avoir montrés. Ces photographies sont des témoins d’une des pages de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à Lyon.
Ça peut vous intéresser…
Filitosa, plongée par le passé préhistorique corse
Pour nombre d’entre nous, la Corse est synonyme de superbes étendues de sable. Pourtant, la Corse possède d’autres richesses, en particulier liées à son passé préhistorique. Eh oui, l’histoire de la Corse a commencé bien avant Napoléon ! Il y a plus de 8 000 ans, les hommes vivaient déjà sur l’Île de Beauté. À Filitosa, site archéologique exceptionnel en Corse, des monuments de l’âge du bronze sont les témoins des premiers hommes de l’île. Envie d’explorer un trésor du patrimoine mondial ? Suivez le guide !
Filitosa, un trésor archéologique millénaire
Situé à l’intérieur des terres (environ 20 kilomètres de la Méditerranée et près d’1 h 30 de Bonifacio), le site de Filitosa est considéré comme la capitale préhistorique de la Corse. Pourquoi ? À Filitosa, un ensemble exceptionnel de mégalithes sculptés et des constructions a été découvert par hasard en 1946. Grâce à l’acharnement de son découvreur Charles-Antoine Cesari, le site va être fouillé et devenir un haut lieu du patrimoine corse. Aujourd’hui, encore, les fouilles se poursuivent sur le site et les archéologues ont mis au jour des vestiges qui offrent un aperçu de la vie quotidienne et des rites funéraires des anciens habitants de la région
Visiter Filitosa en Corse
Depuis le bâtiment du musée, il faut remonter une allée avant de rencontrer la première statue-menhir, la plus belle du site. Avec ses détails vestimentaires dans le dos et son épée, elle accueille le visiteur. Elle est l’une des treize statues-menhirs retrouvées sur le site. Au fil de la visite, ces « guerriers » interpellent. Qui sont-ils ? Des dieux ? Des chefs ? Encore aujourd’hui, la signification de ces statues n’est pas certaine. À Filitosa, vous allez aussi découvrir les vestiges d’habitations préhistoriques et d’une enceinte cyclopéenne. Hors du temps et au milieu d’un environnement préservé, cette visite laisse planer le mystère des anciens Corses. Et, pour profiter pleinement de ce lieu hors du temps et du musée, comptez environ 2 heures sur place.
Comment aller à Filitosa ?
Le site préhistorique de Filitosa se situe en Corse du Sud sur la commune de Sollacaro. Pour vous y rendre, vous n’avez d’autre choix que de prendre la voiture.
Quand visiter le site archéologique ?
Filitosa accueille les visiteurs entre avril et octobre tous les jours de la semaine. Le site archéologique est ouvert de 9 h 00 jusqu’à 1 heure avant le coucher du soleil. Le musée du mégalitisme corse ouvre ses portes à partir de 9 h 00 jusqu’à 19 h 00.
Quel est le prix du billet d’entrée à Filitosa ?
Pour visiter le site et le musée de Filitosa, le billet d’entrée est en vente au guichet pour un accès le jour-même. Les tarifs sont :
- 9 euros pour les adultes à partir de 18 ans
- 7 euros pour les enfants entre 6 et 17 ans
- 28 euros pour les familles (2 adultes et 2 enfants)
- gratuit pour les enfants de moins de 6 ans
Quels autres sites préhistoriques visiter en Corse ?
Déjà en 1839, Prosper Mérimée avait observé que la Corse possédait de nombreux témoignages préhistoriques. Les fouilles archéologiques ont révélé une présence humaine en Corse vieille de plus de 8 000 ans : quelques familles habitaient près de Bonifacio. La plupart de ces sites préhistoriques sont situés dans le sud de la Corse :
- les alignements de Palaggiu
- le dolmen de Fontanaccia
- les castelli situés sur le plateau de Levie
En complément de ces sites, les musées de Levie et de Sartène permettent de mieux comprendre cette partie de l’histoire corse. Sans aucun doute, lors de mon prochain séjour sur l’Île de Beauté, j’irais explorer certains de ces lieux !
Où loger près de Filitosa ?
Que vous soyez team plage ou team nature, il y a toujours un hébergement sympa pour profiter de la Corse. Voici une sélection de logements à proximité de Filitosa :
- une ancienne fourragère restaurée avec une vue imprenable sur les montagnes corses
- la bergerie de Terzanila au milieu du maquis
- une chalet à proximité du sentier du Mare & Mare
Que faire près de Filitosa ?
Après votre visite du site millénaire de Filitosa, vous pouvez explorer la région en faisant une descente en kayak du Taravo ou faire une balade en mer en paddle. Si vous avez d’une pause farniente, je vous recommande la plage de Cupabia, l’une des plus belles plages de Corse (et parfaite pour les enfants !).
Filitosa est bien plus qu’un simple site archéologique. Ses monuments néolithiques vous transportent dans un autre temps. Que vous soyez passionné d’archéologie, amateur d’histoire ou simplement curieux, une visite à Filitosa vous promet une immersion fascinante dans le passé mégalithique de la Corse.
Ça peut aussi vous intéresser…
Visiter les jardins et la villa Ephrussi de Rothschild
Vous passez quelques jours sur la Côte-d’Azur. Découvrez la villa Ephrussi de Rothschild et ses magnifiques jardins
Continue readingVisiter la villa Kérylos, ce qu’il faut savoir
Vous passez quelques jours sur la Côte-d’Azur. Découvrez la villa Kérylos, un chef-d’œuvre d’architecture
Continue reading