Nichée sur les hauteurs des Monts d’Or, à seulement quelques kilomètres de Lyon, la Chapelle de l’Ermitage du Mont-Cindre est un site mystérieux. Ce lieu chargé d’histoire et de spiritualité offre non seulement une vue imprenable sur la vallée de la Saône, mais aussi une expérience de paix et de tranquillité, loin de l’agitation de la ville. En quête d’une escapade insolite près de la ville des Lumières ? Cette pépite architecturale vaut assurément le détour !
Au programme :
- Histoire de la Chapelle de l’Ermitage au Mont-Cindre
- Comment visiter la chapelle du Mont-Cindre ?
- Comment venir au Mont-Cindre ?
- Que faire à proximité de la chapelle ?
Histoire de la Chapelle de l’Ermitage au Mont-Cindre
La visite débute par la chapelle médiévale du XIVe siècle. Elle trouve ses origines dans la communauté de l’abbaye de l’île Barbe. Un de ses moines, Henri, obtient l’autorisation du chapitre de Lyon de se retirer du monde et de construire une chapelle. Et, pour cela, il choisit un lieu incroyable : le sommet du Mont-Cindre avec sa vue sur les collines de la Croix-Rousse et de Fourvière, la Saône, le Rhône, Lyon et les Alpes. Isoler du monde, il voyait tout le monde alentour 🙂
À la période révolutionnaire, la chapelle de l’Ermitage au Mont-Cindre est saisie par l’État puis revendu à un habitat de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Sa cloche est même fondue. Les villageois de Saint-Cyr-au-Mont-d’or la rachètent en 1800 grâce à l’argent récolté par la vente de noix de la commune : elle est toujours aujourd’hui la propriété de la commune. Et, les ermites reviennent s’installer sur ce site.
En 1878, Émile Damidot s’installe dans l’ermitage. C’est à lui que nous devons le surprenant jardin de rocailles. Pendant près de quarante ans, le dernier ermite du Mont-Cindre imagine et crée des chapelles, des niches, des bassins d’eau à partir de béton, d’objets de récupération, de cailloux ramassés. Comme le Palais idéal du facteur Cheval dans la Drôme ou le jardin de Rosa Mir à la Croix-Rousse, l’ermitage du Mont-Cindre est un chef-d’œuvre d’architecture naïve. Cet exubérant jardin de rocailles jouxte un jardin potager, plus conventionnel, offrant une vue dégagée sur les collines de la Croix-Rousse et de Fourvière.
Comment visiter la chapelle du Mont-Cindre ?
La chapelle de l’Ermitage au Mont-Cindre est ouverte au public exclusivement sur réservation. Les visites guidées ont lieu les mercredis, samedis et dimanches. Vous avez le choix entre 3 horaires : 14 h 30, 15 h45 et 17 h 00. Organisées par la ville de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, elles durent 1 heure. Le tarif de la visite est de :
- 8 euros pour adultes
- 4 euros pour les jeunes de 6 à 18 ans
- gratuit pour les enfants de moins de 6 ans
Comment venir au Mont-Cindre ?
Pour visiter la chapelle de l’Ermitage au Mont-Cindre, vous avez 2 options :
- en voiture : vous avez la possibilité de vous garer sur le parking à proximité
- en transport en commun : vous prenez le bus 20 depuis Gare de Vaise (terminus de la ligne D). Depuis l’arrêt Saint-Cyr, il faut compter 20 minutes de marche à pied pour atteindre le sommet
Que faire à proximité de la chapelle ?
En sortant de la chapelle, vous pouvez prendre un verre au Tube, guinguette ouverte l’été, ou au restaurant L’Ermitage avec un panorama imprenable sur Lyon pour vous rafraichir. Ces 2 adresses sont juste à la sortie de la chapelle de l’Ermitage au Mont-Cindre. Si vous êtes avec des enfants, je vous recommande de manger le soir à Là-Haut sur la Colline. Son aire de jeux 100 % sécurisée en fait un lieu magique pour toute la famille.
Si vous aimez marcher, je vous recommande aussi le sentier des Rapaces. Cette courte randonnée de 2 kilomètres est parfaite pour les familles. En mai-juin, c’est l’un des meilleurs spots pour cueillir des coucous. Et, si vous avez envie de voir un autre lieu insolite à Saint-Romain-au-Mont-d’Or, je vous invite de pousser les portes de la Demeure du Chaos, musée d’art contemporain au cœur du village.
La chapelle de l’Ermitage au Mont-Cindre est l’un de ces lieux insolites, comme il y en a tant dans la région lyonnaise. C’est aussi un témoignage méconnu de l’art naïf en France. Et visiter ce lieu, c’est aussi l’occasion de se mettre au vert sur les hauteurs de Lyon.
