Lyon 1944, la guerre touche à sa fin. Que s’est-il passé ? Pour quelles raisons des années après, en guise d’héritage, Guy Rolin fait remettre à son fils un paquet contenant six photos et trois lettres. Huit ans après sa mort, il lègue donc une énigme à son fils. Avec L’Homme de Lyon, François-Guillaume Lorrain vous plonge dans le Lyon des années noires.
Lyon en toile de fond d’un secret de famille
Les mensonges, les silences, les non-dits… L’Homme de Lyon raconte l’histoire d’une famille dans laquelle le père tait une partie de son passé. Qui est Marc qui venait manger souvent à la maison quand le narrateur était enfant ? Et sa sœur, pour quelles raisons a-t-elle voulu changer de prénom ? La colère peut exploser à tout moment, en particulier entre frère et sœur au pied du lit du père quelques secondes avant son dernier souffle.
Une immersion dans Lyon de 1944
Les bombardements de 1944, le siège de la Gestapo à l’École de Santé Militaire, les traboules, l’arrestation de Jean Moulin… Tout y est ! Que reste-t-il aujourd’hui de cette époque ? L’Homme de Lyon est un aller-retour entre hier et aujourd’hui, un témoignage d’une époque révolue, une mémoire encore ancrée dans les rues de Lyon. Au fil des pages, je redécouvre ce Lyon que je ne connais pas. J’apprends l’histoire funeste du Lycée Saint-Marc. Je réalise que, parfois, nous préférons occulter certaines de nos responsabilités passées.
L’Homme de Lyon, un roman à lire !
Même si le sujet possède un fort potentiel « pathos » et larmichettes, L’Homme de Lyon est surtout une enquête. Nous suivons le narrateur dans un dédale d’indices de Paris à Berlin, de Lyon à Menton. Le seul fil conducteur : une phrase écrite par son père « C’est là que tout a commencé et que tout a fini ». Sorti en 2011, L’Homme de Lyon était une suggestion de mon libraire « La Voie aux Chapitres » . Posé sur l’une des tables de présentation, il avait attiré mon attention. J’ai laissé le libraire me le « vendre ». L’auteur était venu dans sa librairie lors de la sortie du livre pour aller à la rencontre des habitants du quartier de La Guillotière. Surpris, mon libraire comprit son intérêt pour le quartier à la lecture du livre (et moi aussi…). Voici donc un roman à dimension autobiographique à mettre entre les mains des amoureux de Lyon, des passionnés d’Histoire et des fans de romans policiers !