
Comme je vous l’ai brièvement mentionné dans l’un de mes précédents posts, j’ai récemment eu plusieurs livres prêtés par une amie. L’un d’eux a été ma lecture d’hier : Oscar et la dame rose d’Éric-Emmanuel Schmitt.
Nous oublions que la vie est fragile, friable, éphémère. Nous faisons tous semblant d’être immortels.Éric-Emmanuel Schmitt
En cent pages, vous allez lire les treize lettres écrites par Oscar à Dieu. Dix ans et atteint de leucémie, Oscar passe ses journées à l’hôpital en compagnie des infirmières, du docteur Düsseldorf, de ses copains (Bacon, Pop Corn, Einstein) et de son amoureuse, Peggy Blue. Dans cet univers médical, il rencontre Mamie Rose. Entre eux s’installe une véritable affection.
Oscar, la maladie, c’est comme la mort. C’est un fait. Ce n’est pas une punition.Éric-Emmanuel Schmitt
Oscar n’est pas content : le monde des adultes semble déçu par lui car la greffe n’a pas pris ; lui est déçu par le monde des adultes car il semble nier la réalité. Il en veut surtout à ses parents d’être lâches face à sa mort inévitable. Seule Mamie Rose l’écoute. Elle lui propose un jeu pour profiter des douze derniers jours de l’année : chaque jour qui passe représente dix ans de sa vie future. Il peut alors expérimenter l’adolescence, la trentaine et le mariage, la crise de la cinquantaine, la sagesse de la vieillesse.
Que tu me disais ton secret : regarde chaque jour le monde comme si c’était la première fois.Éric-Emmanuel Schmitt
Émouvante, poétique, cocasse, la correspondance entre Oscar et Dieu raconte l’hôpital du point de vue de l’enfant et pose des questions philosophiques et existentielles (la mort, la souffrance, la foi…). En cent pages et en douze jours, Oscar livre un condensé d’une vie.
Le saviez-vous ?
Les romans d’Éric-Emmanuel Schmitt sont souvent adaptés au cinéma. Le film Oscar et la dame rose est sorti en 2009 avec Michèle Laroque dans le rôle de la dame rose.
J’ai adoré ce livre. Il peut paraître un peu enfantin au départ mais au final il parle d’un sujet très sérieux.
Je partage à 100 % ton avis. Plus on avance dans la lecture, plus l’histoire prend de l’ampleur. Une très belle histoire !